Marie-Noëlle et ses trois enfants vivent à l’hôtel depuis cinq ans. La Camerounaise n’a qu’un rêve en tête : avoir son propre logement, avec plus d’espace. En attendant, elle se contente de sa chambre dans le 11e arrondissement de Paris.
Je suis contente d’avoir ma propre cuisine et une salle de bains. Comme ça, je suis autonome.
Je laisse les enfants le plus longtemps possible à l'école. Ils y sont mieux que dans notre chambre d’hôtel sans espace.
Pour la première fois depuis que ses filles l'ont rejointe en France, Marie-Noëlle a pu fêter avec elles leur anniversaire, dans sa petite chambre d'hôtel. Un moment de joie partagée, malgré les difficultés.
Ma nièce vit dans une HLM en Seine-Saint-Denis, avec de l’espace. Je l’envie.
L’État paie chaque jour plusieurs dizaines de milliers de nuitées hôtelières afin de mettre à l’abri des familles avec enfants. Logeant dans des chambres minuscules, souvent sans possibilité de cuisiner, dans un hôtel éloigné des commerces, ces familles se retrouvent des années durant prisonnières de ce système.
Marie-Noëlle et ses trois enfants vivent à l’hôtel depuis cinq ans. La Camerounaise n’a qu’un rêve en tête : avoir son propre logement, avec plus d’espace. En attendant, elle se contente de sa chambre dans le 11e arrondissement de Paris.
Je suis contente d’avoir ma propre cuisine et une salle de bains. Comme ça, je suis autonome.
Je laisse les enfants le plus longtemps possible à l'école. Ils y sont mieux que dans notre chambre d’hôtel sans espace.
Pour la première fois depuis que ses filles l'ont rejointe en France, Marie-Noëlle a pu fêter avec elles leur anniversaire, dans sa petite chambre d'hôtel. Un moment de joie partagée, malgré les difficultés.
Ma nièce vit dans une HLM en Seine-Saint-Denis, avec de l’espace. Je l’envie.
L’État paie chaque jour plusieurs dizaines de milliers de nuitées hôtelières afin de mettre à l’abri des familles avec enfants. Logeant dans des chambres minuscules, souvent sans possibilité de cuisiner, dans un hôtel éloigné des commerces, ces familles se retrouvent des années durant prisonnières de ce système.