En octobre dernier, David a changé de vie. Quittant Le Havre, l’étudiant équatorien de 26 ans a emménagé à Troyes, au sein de la maison diocésaine qui loue des chambres à des étudiants. Il vit ainsi en colocation avec cinq d’entre eux. David a commencé sa licence professionnelle dans les énergies renouvelables. Mais il persiste une ombre au tableau : le jeune homme n’a toujours pas trouvé d’entreprise pour son alternance. Sa situation administrative et financière en pâtit.
Pour le réveillon de Noël, j‘ai cuisiné des cuisses de poulet, récupérées aux Restos du cœur.
Je cherche, je postule, même pendant les cours. Je réponds à des annonces partout en France.
Je ne peux pas donner un contrat qui n’existe pas !
Ça va peut-être prendre du temps à se mettre en place, mais, une fois obtenu, ce sera un soulagement d’avoir un revenu régulier et fixe.
Ayant plus de 25 ans (entre autres critères), David est éligible au RSA. Si ce n’est pas la panacée, et que le jeune homme préférerait décrocher un contrat d’alternance et être rémunéré à hauteur de son travail et de ses compétences, un tel revenu régulier va lui permettre de souffler un peu financièrement, et d’aborder avec davantage de sérénité sa recherche d’une alternance.
Pour les jeunes de moins de 25 ans, ce filet de sécurité n’existe pas. C’est pourquoi de nombreux acteurs associatifs, dont le Secours-Catholique au sein du collectif Alerte, appellent à l’instauration d’un revenu minimum garanti, d’un montant supérieur au RSA, et étendu aux jeunes en situation de travail à partir de 18 ans.
Sur ce sujet, lire l'entretien de la présidente du Secours Catholique, Véronique Fayet pour le magazine Usbek § Rica :
En octobre dernier, David a changé de vie. Quittant Le Havre, l’étudiant équatorien de 26 ans a emménagé à Troyes, au sein de la maison diocésaine qui loue des chambres à des étudiants. Il vit ainsi en colocation avec cinq d’entre eux. David a commencé sa licence professionnelle dans les énergies renouvelables. Mais il persiste une ombre au tableau : le jeune homme n’a toujours pas trouvé d’entreprise pour son alternance. Sa situation administrative et financière en pâtit.
Pour le réveillon de Noël, j‘ai cuisiné des cuisses de poulet, récupérées aux Restos du cœur.
Je cherche, je postule, même pendant les cours. Je réponds à des annonces partout en France.
Je ne peux pas donner un contrat qui n’existe pas !
Ça va peut-être prendre du temps à se mettre en place, mais, une fois obtenu, ce sera un soulagement d’avoir un revenu régulier et fixe.
Ayant plus de 25 ans (entre autres critères), David est éligible au RSA. Si ce n’est pas la panacée, et que le jeune homme préférerait décrocher un contrat d’alternance et être rémunéré à hauteur de son travail et de ses compétences, un tel revenu régulier va lui permettre de souffler un peu financièrement, et d’aborder avec davantage de sérénité sa recherche d’une alternance.
Pour les jeunes de moins de 25 ans, ce filet de sécurité n’existe pas. C’est pourquoi de nombreux acteurs associatifs, dont le Secours-Catholique au sein du collectif Alerte, appellent à l’instauration d’un revenu minimum garanti, d’un montant supérieur au RSA, et étendu aux jeunes en situation de travail à partir de 18 ans.
Sur ce sujet, lire l'entretien de la présidente du Secours Catholique, Véronique Fayet pour le magazine Usbek § Rica :