Le métier de Daniel, cuisinier, demande un investissement total pour un salaire restreint. Depuis le déconfinement, il doit à nouveau compter sur l'aide de sa mère, retraitée, pour assurer son rôle de père célibataire en garde alternée.
J'étais tendu tout le temps, même hors travail. Je pensais toujours aux commandes.
Je commence entre 8 et 9 heures et travaille jusqu’à 15 heures. Et je reprends de 18 heures à 23 heures.
Je suis toujours là pour les petits.
Lonha et Lylho ont pris leurs crayons pour s'exprimer sur les mesures barrières et le coronavirus.
J'arrive à sec une semaine et demi avant la fin du mois. Avant, c'était dès le début. Ça va de mieux en mieux.
Une famille monoparentale comporte un parent isolé et un ou plusieurs enfants célibataires, selon la définition de l'Insee. En 2017, 28% des ménages rencontrés par le Secours catholique se trouvaient dans cette situation. De multiples études attestent d'un lien entre précarité et monoparentalité. L'année où elle commence à élever seule un ou plusieurs enfants, une mère voit ainsi son niveau de vie médian chuter de 27%, et un père de 17%, selon une étude de l'Insee en Bourgogne-Franche-Comté. Un quart des nouvelles familles monoparentales basculent sous le seuil de pauvreté.
Les dépenses de logement pèsent particulièrement lourd sur les familles monoparentales. Une enquête de l'Insee menée en Occitanie, dont l'Hérault fait partie, révèle que seules 33% d'entre elles ont accès à la propriété, contre 68% des couples avec enfants. Par ailleurs, 15% vivent dans un logement suroccupé, contre 5% des autres familles. Si les femmes représentent autour de 80% des « monoparents », la part des hommes augmente progressivement du fait du recours de plus en plus fréquent à la résidence alternée après une séparation ou un divorce.
Ces derniers mois, l'association Parents Solos et Compagnie a alerté sur les conséquences négatives du confinement sur les familles monoparentales : solitude et isolement accrus, charge mentale amplifiée par la fermeture des écoles, mais aussi risques pour l'emploi, alors que les parents célibataires sont déjà pénalisés sur le marché du travail. « La charge d'enfant fait obstacle à certains emplois (disponibilité, amplitudes horaires), limite les perspectives de carrière, contraint les moins qualifié.es à accepter des temps partiels ou des emplois aux temps hachés », note-t-elle.
Le métier de Daniel, cuisinier, demande un investissement total pour un salaire restreint. Depuis le déconfinement, il doit à nouveau compter sur l'aide de sa mère, retraitée, pour assurer son rôle de père célibataire en garde alternée.
J'étais tendu tout le temps, même hors travail. Je pensais toujours aux commandes.
Je commence entre 8 et 9 heures et travaille jusqu’à 15 heures. Et je reprends de 18 heures à 23 heures.
Je suis toujours là pour les petits.
Lonha et Lylho ont pris leurs crayons pour s'exprimer sur les mesures barrières et le coronavirus.
J'arrive à sec une semaine et demi avant la fin du mois. Avant, c'était dès le début. Ça va de mieux en mieux.
Une famille monoparentale comporte un parent isolé et un ou plusieurs enfants célibataires, selon la définition de l'Insee. En 2017, 28% des ménages rencontrés par le Secours catholique se trouvaient dans cette situation. De multiples études attestent d'un lien entre précarité et monoparentalité. L'année où elle commence à élever seule un ou plusieurs enfants, une mère voit ainsi son niveau de vie médian chuter de 27%, et un père de 17%, selon une étude de l'Insee en Bourgogne-Franche-Comté. Un quart des nouvelles familles monoparentales basculent sous le seuil de pauvreté.
Les dépenses de logement pèsent particulièrement lourd sur les familles monoparentales. Une enquête de l'Insee menée en Occitanie, dont l'Hérault fait partie, révèle que seules 33% d'entre elles ont accès à la propriété, contre 68% des couples avec enfants. Par ailleurs, 15% vivent dans un logement suroccupé, contre 5% des autres familles. Si les femmes représentent autour de 80% des « monoparents », la part des hommes augmente progressivement du fait du recours de plus en plus fréquent à la résidence alternée après une séparation ou un divorce.
Ces derniers mois, l'association Parents Solos et Compagnie a alerté sur les conséquences négatives du confinement sur les familles monoparentales : solitude et isolement accrus, charge mentale amplifiée par la fermeture des écoles, mais aussi risques pour l'emploi, alors que les parents célibataires sont déjà pénalisés sur le marché du travail. « La charge d'enfant fait obstacle à certains emplois (disponibilité, amplitudes horaires), limite les perspectives de carrière, contraint les moins qualifié.es à accepter des temps partiels ou des emplois aux temps hachés », note-t-elle.