Le 1er mars dernier, Daniel et Maribel ont quitté leur maison des environs de Montpellier pour emménager dans un appartement plus vaste, à Lunel. Les enfants de Daniel sont déjà scolarisés dans cette ville de l'Hérault, où le couple va pouvoir réduire son loyer de plusieurs dizaines d'euros par mois. Une bouffée d'air et l'espoir d'un nouveau départ, nous racontent Daniel et Maribel, un an après le choc qui a chamboulé leur quotidien.
Le premier confinement avait plongé
Marie-Noëlle dans un grand désarroi. Outre
la
perte de son poste, elle avait dû s'occuper
de ses enfants à temps plein, dans sa
petite chambre d'hôtel. Mais depuis,
Marie-Noëlle a su se relever et retrouver un
emploi. Reste que la mère de famille rêve
toujours d'obtenir un titre de séjour
longue durée et un vrai logement. Au micro
de Cécile Leclerc-Laurent, Marie-Noëlle
se remémore cette année passée avec le
coronavirus, entre peur, joies et
peines.
David a commencé l’année par une mauvaise nouvelle : le refus par la Préfecture de l’Aube de renouveler son titre de séjour, au motif qu’il ne peut justifier de ressources suffisantes. L’étudiant équatorien est également toujours à la recherche d’un contrat dans une entreprise dans le cadre de sa formation universitaire en alternance. Mais le jeune homme de 26 ans reste combatif. Nous sommes retournés le voir à Troyes pour relire avec lui cette année à tout le moins “compliquée”.
En Gironde, Laurence et Raphaël ont démarré l’année sous de meilleurs auspices. Laurence, dont le CDD n’avait pas pu être renouvelé en raison du premier confinement, a enfin pu reprendre un emploi d’aide à domicile en janvier. Un soulagement pour la mère de famille ainsi que pour les finances du couple. Raphaël a été embauché comme conducteur de bus scolaire. Il ne compte toujours pas ses heures. Tous deux ont décliné notre proposition de faire le bilan des mois écoulés. Sans doute leur manière de laisser définitivement derrière eux cette épreuve.
Dans le Doubs, Sandra entrevoit enfin “le bout du tunnel”. Les beaux jours reviennent, annonçant le retour au jardin. Surtout, la mère de famille a pu démarrer sa reconversion professionnelle, longtemps repoussée à cause du Covid. Nous sommes allés la retrouver pour recueillir son point de vue sur la crise, et faire le point sur son avenir, ainsi que celui de ses enfants, Océane et Élias.
Recueil de paroles sur la crise et l’après crise
Comment les personnes en précarité
vivent-elles la crise sanitaire ?
Quelles
leçons en tirent-elles pour la
transformation de notre société
?
Lors du premier confinement, le
Secours Catholique a organisé le
recueil de la
parole des plus fragiles sur la
crise sanitaire et ses effets. Ce
sont plus de
1 100 personnes qui ont confié leur
quotidien, leurs galères et leurs
rêves.
Cette parole va nourrir la vision de
l’association pour l’ « après »,
dans la
lutte contre la pauvreté et
l’avènement d’une société plus
fraternelle.
Le 1er mars dernier, Daniel et Maribel ont quitté leur maison des environs de Montpellier pour emménager dans un appartement plus vaste, à Lunel. Les enfants de Daniel sont déjà scolarisés dans cette ville de l'Hérault, où le couple va pouvoir réduire son loyer de plusieurs dizaines d'euros par mois. Une bouffée d'air et l'espoir d'un nouveau départ, nous racontent Daniel et Maribel, un an après le choc qui a chamboulé leur quotidien.
Le premier confinement avait plongé
Marie-Noëlle dans un grand désarroi. Outre
la
perte de son poste, elle avait dû s'occuper
de ses enfants à temps plein, dans sa
petite chambre d'hôtel. Mais depuis,
Marie-Noëlle a su se relever et retrouver un
emploi. Reste que la mère de famille rêve
toujours d'obtenir un titre de séjour
longue durée et un vrai logement. Au micro
de Cécile Leclerc-Laurent, Marie-Noëlle
se remémore cette année passée avec le
coronavirus, entre peur, joies et
peines.
David a commencé l’année par une mauvaise nouvelle : le refus par la Préfecture de l’Aube de renouveler son titre de séjour, au motif qu’il ne peut justifier de ressources suffisantes. L’étudiant équatorien est également toujours à la recherche d’un contrat dans une entreprise dans le cadre de sa formation universitaire en alternance. Mais le jeune homme de 26 ans reste combatif. Nous sommes retournés le voir à Troyes pour relire avec lui cette année à tout le moins “compliquée”.
En Gironde, Laurence et Raphaël ont démarré l’année sous de meilleurs auspices. Laurence, dont le CDD n’avait pas pu être renouvelé en raison du premier confinement, a enfin pu reprendre un emploi d’aide à domicile en janvier. Un soulagement pour la mère de famille ainsi que pour les finances du couple. Raphaël a été embauché comme conducteur de bus scolaire. Il ne compte toujours pas ses heures. Tous deux ont décliné notre proposition de faire le bilan des mois écoulés. Sans doute leur manière de laisser définitivement derrière eux cette épreuve.
Dans le Doubs, Sandra entrevoit enfin “le bout du tunnel”. Les beaux jours reviennent, annonçant le retour au jardin. Surtout, la mère de famille a pu démarrer sa reconversion professionnelle, longtemps repoussée à cause du Covid. Nous sommes allés la retrouver pour recueillir son point de vue sur la crise, et faire le point sur son avenir, ainsi que celui de ses enfants, Océane et Élias.
Recueil de paroles sur la crise et l’après crise
Comment les personnes en précarité
vivent-elles la crise sanitaire ?
Quelles
leçons en tirent-elles pour la
transformation de notre société
?
Lors du premier confinement, le
Secours Catholique a organisé le
recueil de la
parole des plus fragiles sur la
crise sanitaire et ses effets. Ce
sont plus de
1 100 personnes qui ont confié leur
quotidien, leurs galères et leurs
rêves.
Cette parole va nourrir la vision de
l’association pour l’ « après »,
dans la
lutte contre la pauvreté et
l’avènement d’une société plus
fraternelle.