Notre appel : « Chacun chez soi, oui, chacun pour soi, non »
Pour les ménages modestes, à la crise sanitaire s’ajoute une crise sociale. Eux qui n’arrivent déjà pas à boucler les fins de mois en temps ordinaire, voient leurs ressources baisser avec le chômage technique, la disparition des petits boulots, des missions d’intérim, de l’économie souterraine. En parallèle, les dépenses augmentent pour nourrir les enfants qui ne vont plus à la cantine, pour payer la consommation accrue d’électricité et de chauffage...
Pour éviter "un naufrage" de l'économie, l'État est prêt à dégager « les moyens financiers aussi longtemps que la crise durera ». Le Secours Catholique attend de l’État qu’il en fasse autant pour éviter un naufrage social. Nous demandons le versement d’une prime de solidarité de 250€ par mois et par personne pour les ménages les plus en difficulté et les jeunes précaires, jusqu’à la reprise des cantines scolaires.
Après avoir sonné l’alarme dès le début de la crise, le Secours Catholique lance aujourd’hui un appel en ce sens au chef de l’État, en partenariat avec la CFDT, l'UNSA, Emmaüs France, l'UNIOPSS, APF – France handicap, FAS (Fédération des Acteurs de la Solidarité), FAP (Fondation Abbé Pierre), Collectif ALERTE, ATD Quart Monde, Fapil, l'Ansa, Semaines Sociales de France, Mission de France, Apprentis d'Auteuil, Aides, MNCP, Communautés Vie Chrétienne (CVX), Fédération de l'entraide protestante (FEP) et avec le soutien d'Oxfam France et des Petits frères des pauvres, de Vacances et Familles, Vacances Ouvertes, CMR et Réseau des Accorderies.
Un appel à signer et à partager autour de vous pour éviter aux plus pauvres une double peine !
SIGNEZ NOTRE APPEL !