Pour l'accès à Internet en prison

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Une personne détenue dans sa cellule.
Chapô
Le Secours Catholique, avec d'autres acteurs du monde prison-justice, plaide pour faire entrer Internet en détention. Car en prison pas moins qu'ailleurs, le numérique est devenu, à l'heure de la dématérialisation des services, un outil incontournable pour l'accès aux droits et le maintien des liens en vue de se réinsérer.
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Texte

Comment chercher du travail, apprendre et se former, connaître ses droits, maintenir des liens sociaux, etc., sans accès à Internet, comme les 72 000 personnes qui sont détenues en France aujourd'hui ? 

Pour faire entendre cette question peu présente dans le débat public, le Secours Catholique a rejoint la campagne "Pour l'accès à Internet en prison" aux côtés de 30 autres acteurs du monde prison-justice : organisations professionnelles, associations intervenant auprès des personnes détenues ou sortant de prison, organisations de défense des droits fondamentaux. Objectif : pousser les pouvoirs publics à agir pour mettre fin à la fracture numérique dans les prisons.

En septembre dernier, une lettre ouverte, appuyée par 600 signataires, a été envoyée à la Première ministre Élisabeth Borne.

Outil d’émancipation, d’autonomisation – notamment dans les démarches administratives – et d’atténuation de la ségrégation due à l'enfermement physique, l’accès à Internet conditionne l’effectivité de nombreux droits : droit à l’information, droits de la défense, droit à une vie privée et familiale, etc. Il constitue également un levier majeur pour développer et diversifier l’offre de loisirs, d’enseignement, de formation et de travail, pour limiter les phénomènes de dépendance et d'exclusion, pour préparer la sortie et, plus généralement, pour atténuer la rupture vis-à-vis des modes de fonctionnement de la société libre. La prison ne devrait être que la privation de la liberté d’aller et de venir, et rien d’autre. »
(Extrait de la lettre ouverte)

Des rendez-vous ont été obtenus auprès des cabinets du garde des Sceaux et de la Première ministre, mais sans que cela aboutisse pour l'heure à de réelles avancées.

Pour contribuer :

  • Lire et partager la note de positionnement du collectif ;
     
  • Relayer sur Twitter via le hashtag #InternetEnPrison et sur le compte de l'Observatoire international des prisons (@OIP_sectionfr) des témoignages sur le sujet ;
     
  • Participer à la conférence en ligne le 16 février 2023 organisée par l'OIP.
     

Consulter le site de la campagne "Pour l'accès à Internet en prison"

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