Un toit digne pour toutes et tous !


On poursuit l'État en justice !
Chaque soir, 6 000 personnes appellent le numéro d'urgence 115 sans obtenir d'hébergement, et passent la nuit dehors. Parmi elles, plus de 2 000 enfants. Et ce, sans compter le fait que le 115 ne répond qu'à 1 appel sur 2 et que de nombreuses personnes, découragées, n'appellent même plus (70 % des personnes sans abri à Paris). Et lorsque les personnes sont hébergées, c'est trop souvent dans un hébergement indigne, surpeuplé ou à l'hôtel.
De plus, près de 100 000 foyers sont encore en attente d'obtenir un logement social alors qu'ils ont été reconnus prioritaires et urgents. Certains attendent depuis plus de 10 ans. Ils sont obligés de continuer à vivre dans un logement indigne, inadapté à leur handicap, en centre d'hébergement...
Le droit à l'hébergement et au logement n'est pas respecté, il l'est même de moins en moins. L'État est coupable de ne pas respecter sa propre loi. Il est responsable de Non-assistance à personnes mal logées.
C'est la dignité, la santé et la vie des personnes mal logées qui est en jeu.
Avec les 40 organisations du Collectif des Associations pour le Logement, nous avons décidé d'attaquer l'Etat en justice. Il est temps que la justice intervienne pour lui rappeler ses obligations. C’est son rôle.
Non-assistance à personnes mal logées, c’est donc une affaire judiciaire, celle du mal-logement. Elle comprend deux recours, l'un sur l'hébergement d'urgence et l'autre sur le Droit au Logement Opposable (DALO), contre l’Etat qui ne remplit pas ses obligations minimales.
Pour que les choses changent réellement, nous demandons au tribunal d'ordonner à l'Etat d'utiliser tous les moyens dont il dispose pour mettre fin à ces situations : création de places d'hébergement d'urgence de qualité, production de logements sociaux, mobilisation des logements privés pour les louer à loyer abordable...
Nous avons besoin de votre soutien.








