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En chiffres

La précarité au féminin

Thématique(s)
Chapô
Moins bien insérées dans le marché du travail que les hommes, les femmes sont davantage exposées à un risque de pauvreté, à chaque moment charnière de la vie. Les mères isolées, en particulier, subissent un appauvrissement.
Paragraphes de contenu
Data(s)
Image
femmes en précarité
Donnée
3/4
Description
Des bas salaires sont perçus par des femmes. Ceci s'explique par le fait que les femmes occupent en très grande majorité des emplois précaires, à temps partiel, en CCD ou en intérim.
Image
mères isolées
Donnée
1 million
Description
De mères isolées vivent sous le seuil de pauvreté (de 50% du revenu médian).
Nom
Marie Loison, maîtresse de conférence en sociologie Université Sorbonne Paris Nord
Texte de la citation
Les femmes sont assignées à la sphère du soin, un secteur grandissant mais peu valorisé. Cela se reflète dans les salaires. Depuis une vingtaine d’années, du fait de mesures libérales, il y a un creusement des inégalités, notamment de genre. En moyenne, les femmes cotisent moins, du fait de leur carrière précaire et hachée, et perçoivent des pensions inférieures. Le système de protection sociale, qui permet de corriger en partie ces inégalités, prend comme repère le ménage traditionnel, dans lequel l'homme est le principal pourvoyeur de revenu. Or, les familles monoparentales, à la tête desquelles se trouvent des femmes, dans la grande majorité, sont plus nombreuses.
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RSA
Donnée
54%
Description
Des bénéficiaires du RSA sont des femmes.
Image
RETRAITE
Donnée
- 37%
Description
En moyenne, les femmes, employées dans le secteur privé, perçoivent une pension de retraite (de droit direct) 37% inférieure à celle des hommes.
Nom
Michelle, 79 ans, retraitée, vit à Bordeaux
Texte de la citation
J’ai commencé à travailler à 16 ans. J’ai fait un tas de petits boulots avec des petits contrats : auxiliaire de vie, nounou, distribution de prospectus etc. Je suis devenue infirmière à 33 ans, je faisais des gardes de nuit pour m’occuper de mes trois enfants la journée. A 43 ans, j’ai eu un grave accident de la route, ça a cassé ma vie. Je n’ai pas pu vraiment retravailler après. J’ai emprunté pour vivre, je vais bientôt passer en surendettement. Je me retrouve avec une retraite minime, de 1000 euros par mois. Mon loyer est très élevé, je vis très mal.
Crédits
Nom(s)
Djamila Ould Khettab
Fonction(s)
Journaliste
Nom(s)
Véronique Bliard
Fonction(s)
Conception graphique
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