Brésil : L'agroécologie, un horizon nouveau pour des jeunes

La localité de Parauapebas, située dans l’État du Para, dans le nord du Brésil, est emblématique des maux sociaux et environnementaux qui frappent l’Amazonie. Sur la zone se trouve en effet la plus grosse mine de minerai de fer au monde, et y sévissent un taux de déforestation très important lié notamment à l’élevage, et des activités d’orpaillage illégal. 

Sur ce territoire dégradé, l'Institut latino-américain d'agroécologie amazonienne (Iala Amazônico), partenaire du Secours Catholique, promeut auprès des jeunes une économie agricole compatible avec la préservation de la forêt. D’une part, en les sensibilisant aux dégâts causés par l’extractivisme et la déforestation, et d’autre part, en leur proposant une formation diplômante aux pratiques agroécologiques. 

Manque de perspectives

« Le manque de perspectives pour la jeunesse rurale l’amène à rechercher du travail en ville et dans les entreprises minières, malgré les conditions de vie précaires du travail », observe Walter Prysthon, chargé de projet au Secours Catholique. Le but de l’Iala : proposer une alternative à ces jeunes et en faire des acteurs d’une économie plus vertueuse pour le territoire.

L'organisation expérimente et promeut l’installation de systèmes agroforestiers, de jardins médicinaux et de pépinières pour la régénération du biome amazonien spécifique à la région de Carajás. Avec notamment pour objectifs la production d'aliments sains et la génération de revenus et de bien-être pour la population locale.

Lire aussi : « Défendre l'Amazonie et les peuples indigènes nous concernent tous »