Cyclone Garance : le Secours Catholique de La Réunion mobilisé

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Le cyclone Garance qui a balayé La Réunion le 28 février laisse derrière lui des dégâts matériels considérables. Les équipes locales du Secours Catholique, en coordination avec les partenaires associatifs et les collectivités, sont mobilisées pour venir en aide aux habitants les plus touchés.
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« C’est un cyclone dévastateur ». Une semaine après le passage de Garance, Michelle Vital, présidente du Secours Catholique de La Réunion pèse ses mots. « On est debout, on est vivant. Maintenant, il faut reconstruire. » Et affronter d'abord les dégâts matériels d’ampleur provoqués par les vents et les pluies d’une grande violence qui se sont abattus sur le nord-est de l’île. 

Toits d’habitations arrachés par milliers, portails et volets à terre, champs de canne à sucre et vergers dévastés, commerces et petites entreprises mis à mal … Les dommages causés par les vents et les inondations sont impressionnants, jamais vus depuis longtemps, témoigne la présidente de l’association sur l’île. De Saint-Denis, au nord, à Sainte-Rose, à l’est, les sinistrés sont encore nombreux sans eau, sans courant ni accès au réseau téléphonique et Internet.

© Philippon Romain/ABACA

Fort de ses 24 équipes présentes toute l’année sur l’ensemble de l’île et de ses 400 bénévoles, le Secours Catholique local a rapidement réuni une cellule de crise afin d’évaluer la situation et d’envisager l’aide d’urgence à mettre en œuvre, en coordination avec ses partenaires associatifs, les collectivités locales et les paroisses. 

Ainsi, dès à présent et durant plusieurs semaines, des bénévoles formés aux urgences s’apprêtent à aller à la rencontre des particuliers, dans les zones et quartiers les plus affectés par le cyclone ou isolés car sans accès aux réseaux de communication.

« Le premier problème est alimentaire, détaille Michelle Vital. Les frigos et congélateurs sont hors service, les personnes sont obligées de faire des courses au jour le jour ». Une aide matérielle est apportée, sous la forme de chèques-services et d’équipements électroménager pour remplacer frigos, cuisinières, etc. 

Les bénévoles vont également orienter vers les mairies certains habitants sinistrés non assurés afin qu’ils puissent bénéficier des aides à la reconstruction dans le cadre de la procédure d’état de catastrophe naturelle. À Saint-Denis en particulier, le Secours Catholique renforce sa présence aux côtés des personnes à la rue qu’elle accompagne toute l’année.

« Outre l’aide matérielle, nous apportons aussi une écoute et un soutien moral car les habitants ont besoin de parler, de raconter ce qu’ils ont vécu », ajoute Michelle Vital. « Au Secours Catholique, nous avons cette force et cette spécificité d'être présent dans la durée, souligne encore la présidente. On ne lâchera personne. »

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Crédits
Nom(s)
Clarisse Briot
Fonction(s)
Journaliste
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