Du soutien scolaire "en mode" numérique
C’est l’heure de lire « Monsieur Molière ». Anne-France prend le temps d’expliquer à Alimatou, élève de sixième, les mots qu’elle ne comprend pas. Il est 14h30 et la bénévole et son élève se sont donné rendez-vous comme tous les jours sur WhatsApp en vidéoconférence.
Auparavant, Alimatou a pris soin d’envoyer à Anne-France les documents que le professeur lui avait transmis. « D’habitude, quand je ne comprends pas, je demande au professeur, confie Alimatou. Là, heureusement qu’il y a Anne-France. Même si c’est à travers l’écran, c’est comme si elle était à côté de moi. »
« J'espère qu'elle va faire de gros progrès en français pendant le confinement, souligne Anne-France. Pour nous il est important que les enfants ne perdent pas leurs trimestres. »
Au total, une vingtaine de bénévoles de l’équipe du Secours Catholique de Guyancourt continuent par appels téléphoniques ou vidéo de soutenir 45 enfants et adolescents, du CP à la terminale. Les bénévoles communiquent aussi entre eux : « C’est très précieux d’être en communion et de garder le contact », note Anne-France.
Sohan
Sohan, lycéen en Terminale générale, reconnaît qu’il n’est pas facile de travailler à la maison : « Il y a beaucoup de distraction. Appeler Jérôme deux fois par semaine me force à travailler même quand je n’ai pas envie. Ça me motive et ça me fait un contact avec quelqu’un de l’extérieur. »
Cette semaine, Jérôme a expliqué à Sohan que le nombre d’or est important dans les arts et l’architecture. « J’essaie de lui ouvrir l’esprit de façon ludique sans déroger au programme. Il a le bac cette année, c’est normal d’être encore à ses côtés pour garder les acquis », explique le bénévole.
L’école à la maison ? Un rythme à prendre. Le Secours Catholique est là pour y aider.