En Haute-Loire, un jardin partagé pour cultiver, apprendre et se détendre

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À Brioude, en Haute-Loire, un jardin partagé accueille autour de Franky et Dominique, ses deux initiateurs, une diversité de jardiniers (des personnes accompagnées par le Secours Catholique, des jeunes de la Mission locale, des demandeurs d'asile) souhaitant travailler la terre, partager les récoltes, cuisiner et déguster des repas conviviaux ou tout simplement passer des moments de détente.
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[Extraits de la vidéo]

Dominique, bénévole : « Bienvenue à Brioude, dans le jardin partagé de Brioude. C'est une initiative lancée avec l'aval du Secours Catholique, il y a deux ans. Les gens qui le souhaitent peuvent venir y travailler, en même temps, c'est un lieu de détente. »

Franky, bénévole : « On a commencé avec un seul jardin l'année dernière, et après, je suis allé voir la commune pour en avoir deux. Il a fallu qu'on se batte, parce qu'ils n'étaient pas trop d'accord, parce que ce sont des jardins familiaux, qu'il faut que ça puisse bénéficier à d'autres. »

Dominique : « Le Secours Catholique nous a donné l'argent pour acheter les semences, et en cas de besoin spécifique, il répond présent. On a un point d'eau là-bas, un robinet qu'on n'utilise pas, on veut essayer d'utiliser l'eau de pluie à la place. »

Franky : « On a fait acheter la première cuve de 1000 litres par le Secours Catholique. La maison appartient aussi à la commune, comme ils n'utilisaient pas les chéneaux, on s'est dit que plutôt que perdre de l'eau, autant leur demander... Donc en une nuit, un orage, ça nous remplit les 1000 litres.

Cette année, on a décidé de travailler avec La Tablée, le restaurant solidaire qui a été mis en place l'année dernière, avec le Secours Catholique, le café culturel, les Restos du Coeur, et la commune. Donc, on a 1/3 de notre jardin qu'on fait exprès pour eux.

C'est vrai que j'ai mis toute mon âme dans ce jardin...Au départ, le projet ce n'était pas juste du jardin, il y avait aussi les repas partagés, parce qu'on s'est aperçu que faire jardiner les gens, c'est bien, leur donner des légumes, c'est bien, mais ils ne les utilisent pas. Il faut tout réapprendre à faire, à les cuisiner, à les consommer et tout ça.

Dans les gens qui fréquentent le jardin, on a des bénéficiaires du Secours Catholique la Mission Locale, et le CADA (centre d'accueil pour demandeurs d'asile) ils ont aussi un jardin à mettre en place. On prépare des plants qu'on leur fournit pour mettre dans leur jardin. C'est aussi une façon de collaborer. »

Marie, responsable de la Mission locale : « La Mission Locale, c'est l'accompagnement des jeunes de 16 à 25 ans, dans un parcours d'insertion. Il faut qu'ils soient sortis du système scolaire, et qu'ils rencontrent une difficulté à quelque niveau que ce soit. Les jeunes qui sont présents au jardin aujourd'hui participent à un dispositif particulier, qui s'appelle le "contrat d'engagement jeunes". Les jeunes ont 15 à 20 heures d'activités à avoir par semaine, et pour ça, ils sont indemnisés à hauteur de 520 € par mois. On a trouvé intéressant que nos jeunes puissent participer au jardin partagé, et tout ce qui va avec aussi : la valeur de l'autre, la valeur de la terre. Tous ces échanges-là qui sont totalement informels, sur lesquels on peut, nous après, retravailler de façon plus théorique pour mettre en valeur les jeunes, les compétences qu'ils peuvent avoir, et comment les développer. »

 

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Nom(s)
Christophe Hargoues
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Photographe
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