En Vendée, des séances de sport inclusives

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Aux Essarts-en-Bocage, en Vendée, le Secours Catholique organise des séances de sport adapté pour les personnes âgées ou en situation de handicap. Des moments lors desquels les participants créent du lien et renouent avec l’activité physique.
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Texte
sport adapté

« Aujourd’hui, vous allez faire du basket ! » Dans le grand gymnase des Essarts-en-Bocage, petite commune de Vendée, la voix de Charly Rigaudeau résonne. Toutes les deux semaines, cet éducateur sportif pour personnes âgées ou en situation de handicap anime une séance de sport adapté pour des hommes et des femmes accompagnés par le Secours Catholique. Ce jour-là, une dizaine de participants sont réunis.

Parmi eux, Rose, 51 ans, souffre de fibromyalgie et se déplace en déambulateur. Elle prend part aux séances de sport adapté depuis plusieurs semaines. « À cause de ma maladie, j’ai passé trois ans en lit médicalisé et j’étais déprimée, relate-t-elle. Alors venir ici me fait autant de bien physiquement que moralement. Cela me permet de voir du monde. Et ensemble on se tire vers le haut. »

Cet atelier m'aide à me remettre en mouvement

Depuis le lancement de cette initiative en octobre 2023, les participants ont pu s’essayer au tir à l’arc, à la sarbacane, au tennis de table… « Lors de ces séances, j’adapte l’intensité de l’effort en fonction des capacités des personnes, explique Charly. Le but pour elles est avant tout de se libérer de leurs tensions et de créer du lien social. »

Après l’échauffement, Charly demande aux participants de former des binômes. Ils ont pour objectif de marquer cinq paniers tout en s’entraidant : lorsque l’un tire, l’autre renvoie la balle. Un exercice qui s’effectue au rythme de chacun. « Cela me permet de remuer ma vieille carcasse ! » lance Suzanne, 76 ans et participante de la première heure.  

Pour Melinda, ces séances de sport adapté sont l’occasion de renouer avec l’activité physique. Depuis un grave accident de la route il y a plus de vingt ans, cette quarantenaire vit avec une broche dans la jambe et les séquelles d’un traumatisme crânien. « Avant mon accident, j’étais classée en tennis de table, confie-t-elle. Avec cet atelier, j’essaie de me remettre en mouvement : cela m’aide à travailler ma coordination et ma concentration. J’en avais besoin car le sport est important pour moi. »

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Crédits
Nom(s)
Dimitri Partouche
Fonction(s)
Journaliste rédacteur
Nom(s)
Sébastien Le Clézio
Fonction(s)
Photographe
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