Handicap : la sécurité de l'emploi
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Publié le 30.01.2018, modifié le 08.06.2022
Chapô
Entreprise adaptée, l’Atelier d'Aubervilliers, qui dépend de l'Association des cités du Secours Catholique (ACSC), emploie 51 personnes reconnues travailleurs handicapés. Elles témoignent de leur rapport au handicap et au travail.
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Reportage
Texte
« NOTRE SPÉCIFICITÉ, C’EST D’ADAPTER LE TRAVAIL À LA PERSONNE »
Le POINT DE VUE DE LyLia Belhadrouf, directrice de l’Atelier d’Aubervilliers.
Nous sommes une entreprise comme toutes les autres avec une démarche et une stratégie commerciale, avec des commandes de clients à livrer en temps et en heure et avec une recherche de rentabilité.
Notre spécificité, c’est d’adapter le travail à la personne. Dans une entreprise ordinaire, lorsque vous arrivez, vous avez une fiche de poste, une culture d’entreprise, des process, une méthode… Et vous devez vous adapter à tout cela. Nous, nous avons inversé les choses. Nous recevons la personne, nous voyons avec elle ce qu’elle peut et ce qu’elle ne peut pas faire, et ensuite, en fonction de ses possibilités, nous allons lui attribuer un travail dans lequel elle sera épanouie.
Pour travailler dans une entreprise adaptée, il faut avoir la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH). À l’origine, une entreprise comme la nôtre, qu’on appelait « atelier protégé », était imaginée comme un tremplin pour des personnes porteuses de handicap pour ensuite intégrer une entreprise ordinaire.
Aujourd’hui, cela peut encore être le cas pour certains de nos salariés, mais on assiste plutôt au phénomène inverse. Depuis 10 ans, on accueille de plus en plus de personnes qui travaillaient en milieu ordinaire et qui, suite à un accident de parcours, viennent en entreprise adaptée où elles se sentent plus reconnue, plus à l’aise.
Notre spécificité, c’est d’adapter le travail à la personne. Dans une entreprise ordinaire, lorsque vous arrivez, vous avez une fiche de poste, une culture d’entreprise, des process, une méthode… Et vous devez vous adapter à tout cela. Nous, nous avons inversé les choses. Nous recevons la personne, nous voyons avec elle ce qu’elle peut et ce qu’elle ne peut pas faire, et ensuite, en fonction de ses possibilités, nous allons lui attribuer un travail dans lequel elle sera épanouie.
Pour travailler dans une entreprise adaptée, il faut avoir la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH). À l’origine, une entreprise comme la nôtre, qu’on appelait « atelier protégé », était imaginée comme un tremplin pour des personnes porteuses de handicap pour ensuite intégrer une entreprise ordinaire.
Aujourd’hui, cela peut encore être le cas pour certains de nos salariés, mais on assiste plutôt au phénomène inverse. Depuis 10 ans, on accueille de plus en plus de personnes qui travaillaient en milieu ordinaire et qui, suite à un accident de parcours, viennent en entreprise adaptée où elles se sentent plus reconnue, plus à l’aise.
Crédits
Nom(s)
BENJAMIN SÈZE
Nom(s)
Crédits photos : ©Gaël Kerbaol / Secours Catholique