Mayotte : le Secours Catholique débloque 100 000 euros

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Le cyclone Chido, qui a dévasté Mayotte samedi 14 décembre, laisse derrière lui des milliers de familles sans abri, sans nourriture et sans soins. Pour parer aux besoins les plus pressants, le Secours Catholique débloque 100 000 euros.
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© /AP/SIPA

Les maisons aux murs de planches et aux toits de tôle, majoritaires dans le 101ème et le plus pauvre département français, ont toutes volé en éclat, comme après une énorme explosion. Au lendemain du passage du plus violent cyclone enregistré depuis un siècle, Mayotte est dévastée. Au vent, dont les rafales atteignaient les 220 km/h, rien n’a résisté. Les arbres, les fils électriques et téléphoniques, les conduites d’eau, ont succombé aux bourrasques, tout comme la plupart des infrastructures maritimes et aéroportuaires. Et si le nombre de victimes est encore loin d’être arrêté, les pouvoirs publics sur place parlent de milliers de victimes à découvrir sous les amas de tôles.

Le Secours Catholique, quant à lui, a immédiatement essayé de contacter les personnes qu’il accompagne tout au long de l’année. La grande majorité habite dans les bidonvilles qui ont été rasés. Moments angoissants où les survivants évaluent leur propre situation, pris en étau entre le soulagement d’être en vie et la perspective de lendemains incertains.

Marc Bulteau, délégué du Secours Catholique à Mayotte, qualifie la situation sur place d’« apocalyptique ». Avec son équipe, il a commencé à évaluer les premiers besoins et à envisager la meilleure manière d’y répondre, car « la nourriture et l’eau potable vont très vite être des questions cruciales dans les heures et les jours à venir. » La délégation, qui accompagne déjà les familles les plus fragiles, « inscrit ses prochaines actions dans la continuité avec le souci de venir en aide aux plus démunis ».

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un programme Urgence et post-urgence

Pour pouvoir répondre aux nombreux besoins et parer au plus pressé, le Secours Catholique a débloqué  d’ores et déjà 100 000 euros. Ses départements Urgences internationales et Urgences France, en lien avec les équipes d’urgence de la délégation de la Réunion, particulièrement formés et préparés à ce type de situation, sont prêts à être opérationnels. Déjà les programmes de post-urgences, qui distinguent le Secours Catholique des autres ONG, sont à l’étude. Ils entreront en vigueur dès que la phase de première urgence sera passée pour aider les populations à reprendre espoir au travers des activités de reconstruction des personnes et de leur environnement.

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