[VIDÉO] Une parenthèse fraternelle dans le Vercors
[Transcription, extraits]
-Nous avons fait une balade dans les bois. Super !
-Moi je vais faire la piscine ce matin et après je vais faire la visite du village et le speed-luge.
-Mes dernières vacances remontent à 2014. Donc là on en profite. On souffle un peu.
-Ça fait déjà une année qu'on prépare ce voyage.
-La thématique, c'est à la découverte de... A la découverte de soi, à la découverte de l'autre, à la découverte du monde.
-Là vraiment, c'est inoubliable.
-Cette idée est née post Covid, avec le besoin qu'on ressentait de vivre un temps fort au niveau de la délégation.
Le dernier Voyage de l'Espérance, c'était en 2013. Donc on sentait que ça pouvait faire du bien à tout le monde de se retrouver pour vivre un moment un peu extraordinaire qui change du quotidien.
-On a parlé de séjour fraternel. Et la fraternité, c'est un échange. En participant à ce voyage, nous partageons le repas, nous partageons le quotidien.
(...)
-La grande majorité des voyageurs, ce sont des personnes qu'on connaît déjà et qui avaient déjà créé un lien de confiance avec le Secours Catholique. Il y a une grande diversité en termes d’âges, d'origines géographiques, en termes de confessions. Il y a vraiment une super diversité.
(...)
-Il y a eu douze réunions avec un comité de pilotage qui accueillait à la fois des bénévoles, des salariés, des acteurs en précarité. Parce qu'on a vraiment eu le souhait de prendre le temps de sentir et de décider ce qu'on avait envie de vivre. Parmi les objectifs qui nous paraissaient prioritaires, c'était d'abord de proposer des activités en famille, de créer des moments où les gens se retrouvaient ensemble.
-C'était trop bien. C'était la meilleure activité que j'ai faite de ma vie.
-La deuxième idée, c'était de dire : Dans les gens à qui on va proposer ce voyage, il y a certainement des gens qui ont des talents. On va leur demander à eux quels sont leurs talents et les talents de chaque territoire proposent leur activité.
(...)
-La précarité que tu vis, tu l'oublies à travers ce séjour. Même si c'est pour cinq jours, après tu retournes dans la précarité. Mais au moins tu as un moment où tu t’évades.
-Ça nous permet de changer d'atmosphère. Et après c'est formidable parce qu'en l'espace d'une semaine, vous rencontrez des gens, beaucoup de personnes avec des liens affectifs. Il faut beaucoup plus de temps dans la vie courante. Là, ça se fait tout de suite. C'est incroyable.
-Il y a vraiment cette solidarité de regarder l'autre, de faire attention à l'autre. On laisse personne tout seul.
-Le Secours Catholique, c'est ça. C'est de construire avec les personnes. Ça ne peut être que ça. C'est ça l'association. Ce qu'on fait là, finalement, c'est le Secours Catholique d'aujourd'hui.