Législatives : « Prenons le parti de la fraternité ! »

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La dissolution de l’Assemblée nationale fait entrer notre pays dans une période critique. Le Secours Catholique-Caritas France, association non-partisane, rappelle combien la fraternité est une devise nationale qui se vit au quotidien, de façon inconditionnelle, et alerte sur les menaces que font peser certains programmes sur l’action des associations et le devenir des personnes en précarité. Elle invite chacune et chacun à se rendre aux urnes, et tout particulièrement celles et ceux qui croient que leur voix ne compte pas, avec pour boussole la construction d’une société juste et fraternelle.
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Texte

Le  Secours Catholique-Caritas  France s’est  fondé sur une intention  simple,  inspirée  de l’Évangile : apporter une aide,  un  soutien,  « partout où  le besoin  s'en  fera sentir,  à l’exclusion  de tout  particularisme  national  ou confessionnel » (article  1 des statuts). Cet accueil  inconditionnel,  ce trait  d’union  entre des personnes qui  ne se rencontrent pas, c’est  ce qui  fonde le principe  et l’expérience  de la fraternité,  au coeur de notre devise nationale  et à l’opposé  d’une “mentalité  xénophobe de la fermeture et du  repli  sur soi” que dénonce le pape François (dans l’encyclique Fratelli Tutti).

Aujourd’hui,  ce principe  souffre.  Les  conséquences pour   les  personnes en précarité pèsent  déjà   lourdement : aggravation   de  la pauvreté,  protection  sociale  attaquée, discours  stigmatisants.  Dans  une société  déjà  fracturée,  les  menaces que font  peser certaines familles politiques sur la démocratie et les libertés publiques renforcent encore les  tensions.  Et le risque  pour  des personnes en difficulté  d’être encore plus exclues et bafouées dans leur dignité.

La fraternité et la justice devraient être une boussole pour porter des choix politiques forts

La fraternité  et la justice  devraient  être une boussole pour  porter des choix  politiques forts,  qui  unissent  la société  au lieu  de la diviser.  La fraternité,  c’est  considérer  chaque être humain  comme une sœur,  un  frère en humanité,  et non  comme un concurrent ou une menace.  La fraternité,  c’est  cesser  de s’accoutumer  à l’intolérable, et agir pour  que chacune et chacun puisse  à la fois  contribuer à la société et être protégé. La fraternité, c’est dialoguer, s’engager, refuser de baisser les bras et appeler les élus à la noblesse de leur fonction.

La  fraternité,  c’est  aussi  faire  entendre sa voix,  et encourager chacune et chacun à l’exprimer,  en particulier  celles  et ceux qui  se sentent laissés-pour-compte  dans notre société, qui souvent s’abstiennent de voter.

Le 30 juin et le 7 juillet, prenons, ensemble, le parti de la fraternité.
 

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