Brigitte, 64 ans : « Je contribue à améliorer la vie d'autres personnes »
« Je suis là trois après-midis par semaine, je réponds au téléphone, je reçois les demandeurs, j'oriente les personnes, je fais un travail d'information, et en même temps je fais des tâches de petit secrétariat. Ça me permet de retrouver un travail intellectuel que je n'avais plus depuis que j'ai eu une maladie psychiatrique, Je m'investis, et ça me procure une satisfaction, je me sens utile, et ça me remet en "mode travail". Parfois, je fais le psy auprès des personnes qui ont besoin d'aide. En fait, ça me fait du bien de pouvoir aider quelqu'un. Par une parole, un conseil éclairé, si je peux remettre une personne sur les rails, je me dis que je contribue à l'amélioration de la vie d'une autre personne. Aujourd'hui, je vois que je m'en sors bien, que je peux continuer à apprendre malgré ma maladie. »