Kénaël, étudiant : « Je ne faisais plus qu'un repas par jour »
Arrivé il y a un an de Guadeloupe - où le panier alimentaire est 33% plus cher qu'en métropole, selon l'Insee -, Kénaël ne s'attendait pas à rencontrer autant de difficultés à remplir son frigo. Au point où son budget alimentaire de 80 à 100 euros par mois ne lui suffisait pas à faire trois repas par jour.
Après des mois de privation et de stress, le jeune homme de 20 ans entend parler de l'épicerie sociale et solidaire Ésope réservée aux étudiants en précarité du campus orléanais, qui propose une variété de produits à des prix très avantageux. Il s'y inscrit, commence à y faire ses courses et constate rapidement un grand changement. « Je ne dois plus me restreindre comme avant », confie l'étudiant en langues, qui a rejoint l'équipe de bénévoles pour « apporter sa pierre à l’édifice ».
Au micro du Secours Catholique, il témoigne de la difficulté des étudiants en précarité à subvenir à leurs besoins.