Lounis, bénévole dans un accueil douches : « J'aime les gens ! »
« Je ne peux pas rester sans rien faire. Je concilie mon engagement au Secours Catholique, des études de littérature moderne et un travail d’agent de sécurité. Agé aujourd’hui de 26 ans, je suis arrivé d’Algérie en 2019. Venir étudier ici était un projet qui me tenait à cœur depuis longtemps. Il n’y a rien de mieux que d’étudier une langue dans son pays d’origine. J’aime les gens quand d’autres sont fascinés par l’argent. Comme dirait l’ancien président François Hollande.
Avant de rejoindre le Secours Catholique, je me suis investi aux Restos du Cœur puis à la Protection Civile. En 2020, j’ai créé ma propre association : l’Union des jeunes étudiants solidaires. Celle-ci proposait à des étudiants étrangers de venir en aide aux personnes âgées pendant la pandémie. C’était aussi une façon d’intégrer ces jeunes à la vie du pays. Faire du bénévolat permet de connaître des Français.
L’entraide solidaire provient de mes racines en Algérie. Dans mon village d’origine, en Kabylie, l’entraide parmi les habitants était omniprésente. Là-bas, je présidais déjà deux associations : l’une visant à préserver le patrimoine culturel berbère et l’autre dispensant du soutien scolaire. Une fois en France, l’engagement dans le monde associatif était pour moi comme une évidence.
Au Secours Catholique, on ne demande ni la nationalité, ni les papiers, ni la situation… La priorité c’est d’aider les gens. C’est ce qui m’a plu. « La fraternité n’est pas une promesse en l’air, c’est une révolution et ensemble on peut la faire. » : C’est ma devise maintenant. »