Rosemary : « Les femmes indigènes sont celles qui souffrent le plus de l'extractivisme »
Des eaux des fleuves polluées, des ressources halieutiques empoisonnées, des sols tout aussi pollués… Les activités minières, légales comme illégales, qui nécessitent le recours à des produits toxiques, dont certains sont interdits en France, comme le mercure, continuent de mettre en péril la biodiversité unique du bassin amazonien. Et exposer ainsi la vie des habitants de la forêt à des problèmes de santé graves. En raison de leurs activités du quotidien, « les femmes indigènes souffrent plus que les hommes », explique Rosemary Pioc. Récemment élue à la tête d’un conseil de femmes, un organe représentatif du peuple autochtone Awajun, présent dans le nord du Pérou, la leader indigène tente de fédérer les femmes pour faire entendre leur voix face aux dangers que représente l’extractivisme.
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