L'agriculture sahélienne au défi du changement climatique

Le réchauffement et les variations climatiques auxquels sont confrontés les paysans du Sahel, et plus largement de l'Ouest de l'Afrique, impactent fortement leurs récoltes et donc leurs ressources et leurs conditions de vie. Quelles solutions leur sont aujourd'hui proposées ? Quelles autres faudrait-il favoriser ?

Depuis 20 ans, l’Afrique de l’Ouest est confrontée à des pluies de plus en plus irrégulières et des événements climatiques extrêmes, comme les tempêtes ou les sécheresses, de plus en plus fréquents.

Cette réalité, qui s’ajoute à celle de l’augmentation continue des températures, a des conséquences désastreuses pour les paysans. Dans des pays où l’agriculture représente souvent plus de 60 % de l’activité économique, les répercussions socio-économiques sont multiples.

Des acteurs de la société civile, dont les partenaires du Secours Catholique soutenus par l'Agence française de développement (AFD), cherchent des solutions pour permettre aux populations locales de s’adapter au réchauffement et aux variations climatiques.

Parmi leurs principaux chantiers, la gestion de l’eau et le développement de pratiques agricoles plus durables. Mais le soutien politique n’est pas à la hauteur des enjeux.

X3

Le nombre de tempêtes en Afrique de l'Ouest a été multiplié par trois par rapport aux années 1970-80.

1,7%

C'est la part des fonds climat reçue par les petits exploitants agricoles des pays en développement, en 2020.

1,8%

seulement de la production malienne de coton est transformée dans le pays. Le Mali, premier producteur africain de coton, se retrouve obligé d’importer le fil, le coton hydrophile et même les serpillières.