Violences faites aux femmes : un fléau mondial
Aujourd’hui, les violences faites aux femmes sont une des violations des Droits de l’homme les plus répandues à travers le monde. Depuis le début de la pandémie de Covid 19, elles se sont accentuées, au point que l’organisation ONU Femmes parle d’une « pandémie de l’ombre ».
Les femmes pauvres sont, plus que les autres, victimes de ces violences, le plus souvent intra-familiales, qui, de surcroît, les maintiennent dans un état de pauvreté.
« Les violences prennent leurs racines dans le patriarcat et les normes sociales qui maintiennent les inégalités entre les hommes et les femmes », explique un expert de l’ONU.
On observe également que les violences conjugales et domestiques s'intensifient dans les zones de conflit : les violences sociétales font ainsi le lit des violences intrafamiliales.
En Amérique, en Asie, en Afrique, en Océanie ou en Europe, c’est souvent l’impunité qui prédomine. Pourtant, une prévention accrue et une sensibilisation à l’égalité hommes femmes permettent de panser les blessures des femmes et de faire advenir des sociétés pacifiées. Que ce soit en Palestine, en Inde, dans les Grands Lacs en Afrique ou en Colombie, les partenaires du Secours Catholique se mobilisent pour écouter les femmes victimes, libérer la parole et fournissent une aide juridique et un accompagnement psycho-social. Parfois une médiation au sein du couple permet de résoudre les conflits.
Enfin la lutte contre les violences faites aux femmes passe par le renforcement du pouvoir d’agir de ces dernières et leur autonomisation économique. Ceci afin de tendre vers une égalité réelle entre hommes et femmes, seule à même de mettre fin aux violences.