Fraté

C’est comme une pause, dans « la guerre qu’on fait dehors, aux pauvres et aux exilés », comme dit Mitch. Une éclaircie poétique, musicale, collective plus que jamais. Pauline a motivé les voix, Gabrielle a rassemblé ses troupes, chacun est venu pour les autres. Aujourd’hui comme demain.

Quelques grandes confidences, de celles qui résument une vie, se partagent. Des mystères sont en passe de se résoudre. Et un grand rendez-vous se prépare… Alors qu’on aurait peut-être enfin des nouvelles de Souleymane.

Points sur les « i » et fermes résolutions. Pendant que Gabrielle dit le fond de sa pensée et de son engagement, Pauline retrouve l’espoir, soutenue par l’esprit de L’Esquif. Mitch partage quelques unes de ses vérités bourrues avec Gaspard, le fils de Pauline. Et c’est comme si les voix s’accordaient.

Souleymane, migrant guinéen sans papier, est en cavale. Pauline s’en veut. Le vrai coupable, dit Gabrielle, « c’est le non respect du droit d’asile ». Les enfants de Pauline, Gaspard et Lila viennent lui rendre visite. Elle est bouleversée, mais la petite famille de L’Esquif pourrait bien trouver un moyen de continuer à la jouer collective…

Les bénéficiaires de L’Esquif font ce qu’ils peuvent dans les restes du local, après l’incendie. Au milieu des débris, c’est comme une famille qui fait les cent pas. La mairie devrait leur trouver un autre lieu, mais ça traîne. Souleymane, le migrant guinéen au verbe haut, a été héroïque. Il fait le récit glaçant de son parcours lors d’un conseil de quartier. Pauline part avec lui faire un tour, mais il va devoir à nouveau dévier de son chemin.

Les tensions s’accumulent à L’Esquif. C’est comme ça de temps en temps, c’est comme ça en ce moment. Pauline s’implique, participe à la vie collective, se fait peut-être même des amis. Oui-oui est son confident, elle prend soin de Jany… Tout ça sous l’oeil vigilant et bienveillant de Gabrielle. Quand soudain…