« Au Burundi, la vie est difficile mais nous gardons espoir » (1/2)

Pour cet épisode, nous rejoignons le Burundi, en Afrique centrale, dans la région des grands Lacs, où nous resterons également pour l'épisode suivant. Cécile Leclerc-Laurent s’est rendue dans ce pays, qui est, d'après la banque mondiale, le plus pauvre du monde. Le Burundi est aussi celui où deux habitants sur trois ont moins de 35 ans. Avec notre journaliste, nous prenons la direction de Mugera, une localité rurale située dans le centre du pays. Grâce à l’intermédiaire de la Commission diocésaine Justice et Paix, elle a pu entrer en contact avec Annick. Dans cet épisode, elle va à la rencontre de cette jeune femme qui tient un petit commerce depuis deux ans.
18:46

Annick, âgée de 32 ans, est diplômée en commerce. Son mari travaillant à Bujumbura, la capitale, cette jeune mère élève seule ses deux filles âgées de 6 et 4 ans. Elle témoigne de ses difficultés : n’ayant pas trouvé de poste correspondant à ses études, elle a monté, à Mugera, un petit commerce. Mais elle a du mal à en vivre car les clients sont rares. L’argent qu’Annick gagne est directement investi dans l’approvisionnement de la boutique. « Le Burundi est un pays pauvre et la vie y est très difficile. Même l’entrepreneuriat n’est pas rentable », explique-t-elle, soulignant le fait que, comparé aux autres habitants de Mugera, elle peut paraître « riche ». 

Annick témoigne aussi de sa condition de femme et des tâches domestiques écrasantes qui lui incombent, loin de ses rêves professionnels de jeune diplômée. « Une femme doit s’occuper de tout. C’est comme cela : c’est notre devoir ici au Burundi », note-t-elle. Malgré tout, Annick dit garder espoir pour l’avenir. 

Crédits
Nom(s)
Cécile Leclerc-Laurent
Fonction(s)
Journaliste
Nom(s)
Guillaume Giraud
Fonction(s)
Réalisation
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