« Au Burundi, la vie est difficile mais nous gardons espoir » (2/2)

Dans Parcours, nous sommes au Burundi. Dans ce deuxième volet de cet épisode qui nous emmène à la rencontre de la jeunesse de ce pays le plus pauvre du monde, nous suivons notre journaliste Cécile Leclerc-Laurent. Dans le centre du pays, en milieu rural, à Mugera plus précisément. Cécile retrouve Annick, qui racontait dans le premier volet sa vie quotidienne entre son petit commerce peu rentable et ses tâches domestiques écrasantes, loin de ses rêves professionnels de jeune diplômée. Cette fois, Annick nous emmène rencontrer un club de jeunes : le club Justice et Paix, fondé par la Commission diocésaine du même nom. Car au Burundi, les tensions ethniques et politiques sont toujours présentes, et la cohésion sociale un travail de longue haleine.
16:55

À Mugera, Annick et d’autres jeunes se rassemblent les samedis matins dans un club de jeunes. Ensemble, ils discutent des problèmes de la communauté, ils dansent, chantent et écrivent des sketchs. « Le club a pour but de créer un climat de solidarité, pour voir comment on peut cohabiter ensemble », explique Bosco, l’un des encadrants du club.

« Pour rester unis, il faut quelque chose qui nous unisse », dit encore Bosco. Alors, régulièrement, les jeunes jouent leurs sketchs ou dansent devant les habitants des villages environnants, pour gagner un peu d’argent et financer leurs projets de développement économique. Ensemble, les jeunes cultivent un champ de maïs et élèvent des porcs. Tout ceci les aide à lutter contre la pauvreté et entretient la solidarité au sein de la communauté. « Notre village vit mieux grâce au club Justice et Paix », conclut Justin. Tous espèrent ainsi tourner la page des conflits passés et construire la paix du futur.

Crédits
Nom(s)
Cécile Leclerc-Laurent
Fonction(s)
Journaliste
Nom(s)
Guillaume Giraud
Fonction(s)
Réalisation
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